Des contrats précaires, des cadres inégaux
Le statut du pair-aidant reste encore peu stabilisé en France : selon l’enquête du Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé (CCOMS) menée en 2021, moins de 60 % des pairs-aidants bénéficient d’un contrat pérenne ou d’un CDI. Les autres voient leur engagement limité à des CDD parfois annuels, voire à des vacations.
Le salaire, variant de 1200 à 1900 euros nets mensuels (CCOMS, 2022), dépend du type d’établissement, du temps travaillé, de la grille statutaire ou bien – dans le secteur associatif – du financement de projets spécifiques. À ce jour, aucune convention collective nationale n’encadre de façon uniforme le statut du pair-aidant diplômé, causant des disparités de reconnaissance, d’accès à la formation continue et d’évolution de carrière.